La ville intelligente, ou encore appelée « smart city », fait d’abord penser à une ville numérique, connectée, où la communication, les échanges, la mobilité, sont facilités. Une ville où modernité rime avec sobriété et propreté.
Pour les étudiants français, la ville intelligente rime avec durabilité
Selon une étude Harris interactive pour la Chaire Immobilier et Développement durable de l’école de commerce Essec, intitulée « Ma Ville de Demain » et réalisée entre juin et juillet 2014 auprès d’un échantillon représentatif d’étudiants français, sous la direction du professeur Ingrid Nappi-Choulet, l’élément primordial concernant la ville de demain réside dans son caractère durable.
Ils sont en effet 62% à associer l’idée d’une « ville intelligente » à celle d’une « ville durable » en harmonie avec son environnement naturel. Ils sont seulement 19% à imaginer une ville technologique « ultra-connectée ». Dans le même temps, ils sont aussi 19% à penser à une ville dense favorisant les « déplacements doux ». On pense ici au vélo ou aux véhicules électriques, peu bruyants et non émetteurs de CO2. Il faut dire que la pollution de l’air est la première préoccupation des étudiants ayant participé à l’enquête, avec 81% d’entre eux attachant une importance au calme, à l’espace et à la qualité de l’air de leur l’environnement.
S’il fallait choisir une couleur pour illustrer la ville du futur imaginée par les étudiants interrogés, cette couleur serait le vert. L’écrasante majorité des jeunes, 90% d’entre eux, sont très sensibles à l’aménagement d’espaces verts en ville. Les nouvelles tendances architecturales intégrant des espaces verts sont saluées à 63%. On pense ici aux murs, toitures végétales, mais aussi à des immeubles intégrant des jardins, des terrasses arborées. Intéressant, ils seraient 42% à prétendre être capable de refuser une offre d’emploi dans une ville où la nature ne serait pas assez présente.
Ce sondage très intéressant permet de revenir sur les notions de durabilité et de connectivité car loin d’être opposés, c’est l’intelligence d’une ville qui lui permet d’être le plus durable possible. Le développement du « smart », du caractère intelligent des réseaux, des connections, des communications, des moyens de communication, des moyens de transports peut favoriser la transition énergétique au niveau des territoires, des localités, et contribuer à l’essor des villes durables.
Les étudiants français ont raison, la ville de demain sera durable et pour être durable, elle doit être intelligemment connectée.
Sources : capcampus.com, consoglobe.com