Retranscription
Il y un changement de modèle. Au lieu de vendre des kilowattheures ou des mètres cubes de gaz, on vend des services d’accompagnement qui sont une meilleure maîtrise de la demande et une meilleure combinaison de différentes ressources qui viennent de différents endroits. C’est tout nouveau et un vrai problème pour les grands énergéticiens d’autant plus qu’apparaissent de nouvelles entreprises qui réinventent l’énergie. Il y a des entreprises qui travaillent sur le contrôle de la demande et l’effacement de la demande, ce qui complètement nouveau. Il y a une espèce d’ébullition qui appartient à ce que Schumpeter appelait la destruction créatrice. Nous avons à la fois l’innovation, la destruction de l’emploi et la création de nouveaux emplois avec une logique complètement différente.
Depuis le grenelle de l’environnement, il y a une prise de conscience sur les citoyens contribuables et consommateurs que derrière l’énergie qui est très important il y a des sujets comme le changement climatique. Il y a dans cette prise de conscience des citoyens qui veulent participer plus activement à définir l’environnement dans lequel on vit au quotidien avec une meilleure qualité de l’air, de l’eau, des transports, du recyclage des déchets, des systèmes d’énergie etc. À partir de là il y a des initiatives, par exemple des alternatives à l’électricité nucléaire comme la biomasse, de l’éolien, des ressources locales qui peuvent être combinées d’une façon plus intelligente. Il y a un bouleversement des systèmes basés sur une économie d’offre et désormais les consommateurs exigent une offre spécifique.