Retranscription

La filière des véhicules électriques est très sensible à la question des smart grids et ce à différents niveaux. Le premier niveau qui nous vient en tête, c’est celui de la recharge. Il faut être capable de recharger intelligemment un véhicule électrique. Il faut savoir qu’un véhicule électrique ne consomme pas plus d’électricité qu’une chaudière ou un ballon d’eau chaude. Au niveau de la quantité énergétique nécessaire pour recharger la voiture électrique, il n’y a pas vraiment de problème.

Par contre, ce sont des véhicules qui sont susceptibles de faire un appel de puissance qui peut être important sur le réseau électrique français. Et sur ce point là, la réponse à cette question et à cet enjeu, c’est le smart grids, c’est l’intelligence dans la recharge. Il faut que le véhicule soit intelligent et que l’infrastructure sur laquelle il se recharge soit elle-même intelligente pour permettre de communiquer avec la voiture et de faire plusieurs choses dont la programmation de la recharge. Cela va permettre de pas consommer de l’énergie au moment où on se branche.

C’est très important par rapport aux pics de consommation et à la question des appels de puissance et d’être capable de faire en sorte que son véhicule devienne consommateur d’électricité et appelle de la puissance à des moments où il n’y pas des dizaines de milliers d’autres matériels électriques branchés sur le réseau. Le véhicule électrique en lui-même peut être considéré comme un smart grid. Un véhicule électrique c’est une batterie, aujourd’hui, de 20 kwh mais demain ce sera plus comme les modèles californiens qui ont jusqu’à 80 kwh d’électricité embarqués. Les véhicules électriques qui se seront rechargés à des moments où les énergies renouvelables sont en pic de production, seront capables de renvoyer de l’électricité sur le réseau à des moments de pics de consommation.

Cette technologie existe déjà au japon avec le vehicle-to-home ou vehicle-to-grid qui sont équipés de chargeurs bidirectionnels.