Retranscription

La transition énergétique initiée en particulier par la loi transition énergétique pour une croissance verte d’août 2015 avance bien.

On a d’abord tous les textes d’application de la loi qui ont été pris à plus de 95%. On a de nombreux outils d’accompagnement comme les aides aux territoires à énergie positive pour la croissance verte, les appels d’offres pour les énergies renouvelables et plus globalement des outils pour les acteurs comme l’accès aux données qui sont aujourd’hui publiées et fournies par les distributeurs et transporteurs d’énergie, donc ça donne des outils aux collectivités pour agir.

On a le programme des investissements d’avenir qui soutient de nombreuses expérimentations et des démonstrateurs, on a une forte dynamique. Le programme des investissements d’avenir a financé de nombreuses expérimentations à la fois sur des briques technologiques mais aussi sur des démonstrateurs territoriaux: qu’est-ce qui va marcher, qu’est-ce qu’on peut déployer à grande échelle pour que tout ça fonctionne, ça va à la fois aller vite mais sur de nombreuses décennies.

Il faut entre autres qu’on garde les solidarités au niveau de la sécurité d’approvisionnement et aussi au niveau de la maîtrise des coûts et y compris quelque chose à laquelle on est attaché en France qui est la péréquation territoriale sur un certain nombre de sujets comme le transport et la distribution d’électricité. Ça nécessite qu’on  réfléchisse aux modèles économiques pour assurer les financements pérennes d’un certain nombre d’activités dont les réseaux.

Je pense que maintenant l’enjeu c’est de démultiplier, avec à la fois beaucoup de pédagogie et d’entraînement et de dynamisme, la transition dans les territoires, dans les filières économiques productrices d’énergie mais aussi les consommateurs, les différents apporteurs de solutions.

Et par exemple je pense qu’on a accentué sur l’efficacité énergétique avec entre autres la rénovation des bâtiments et enfin aussi accentué nos efforts sur tout ce qui est la mobilité propre, développement du véhicule électrique ou dans certains cas le véhicule à gaz et aussi la maîtrise de la demande de transport mais très intelligente. Ce n’est pas un rationnement, c’est mieux organiser le transport.      

Laurent Michel, Directeur général de l’énergie et du climat, Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer