La digitalisation des infrastructures énergétiques facilite le développement d’initiatives locales et décentralisées, notamment l’autoconsommation. Le principe ? Un pilotage de la production et de la consommation optimisé en temps réel via un micro-réseau.
Les technologies numériques permettent le développement à grande échelle de l’autoconsommation et des communautés énergétiques. Certaines villes, comme Angers ou Dijon, misent sur des solutions intelligentes à grande échelle pour la gestion de leur énergie.
En associant autoconsommation et digitalisation énergétique, des quartiers améliorent ainsi leur résilience aux crises ou aux catastrophes. A l’image du campus de l’Institut des Métiers et des Techniques de Grenoble qui a mis en place, en partenariat avec Schneider Electric, un « learning grid », associant réseau électrique intelligent à des systèmes de chauffage et d’éclairage.
La digitalisation énergétique, « au service de l’humain pour une stratégie plus durable »
Ces évolutions locales s’accompagnent d’un soucis de responsabilité sociétale. Tout d’abord pour impliquer et former salariés, fournisseurs et prestataires, afin de mettre la digitalisation au service de l’humain.
Ensuite parce que l’accès à l’énergie est un droit et un prérequis à l’accès aux soins et à l’énergie. La digitalisation doit conduire à des usages plus raisonnés, permettant de mieux partager l’énergie entre les différentes populations, à l’échelle locale, nationale ou mondiale.