La pandémie de coronavirus provoque un ralentissement généralisé de l’économie mondiale, et donc de la demande en énergie. Les marchés du pétrole et du gaz se sont notamment effondrés, l’offre étant actuellement largement supérieure à la demande. Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), face à cette crise, l’électricité renouvelable doit être la priorité des décideurs, tant aujourd’hui que demain.

La pandémie témoigne de l’importance capitale de l’électricité dans nos sociétés modernes, tant pour les particuliers confinés chez eux que pour les autorités sanitaires et les personnels soignants. Ce besoin vital en énergie implique une fiabilité absolue de l’approvisionnement électrique. Les gestionnaires de réseaux, comme RTE en France, ont  pour cela mis en place des plans de continuité d’activité.

« Stimuler les économies et accélérer les transitions énergétiques propres »

Par ailleurs, l’AIE milite pour que les plans de relance, que les États mettront en place à la fin de la pandémie, se centrent sur la transition énergétique et les EnR : « Des investissements à grande échelle pour stimuler le développement, le déploiement et l’intégration de technologies d’énergie propre – telles que l’énergie solaire, éolienne, l’hydrogène, les piles et le captage du carbone – devraient être au cœur des plans des gouvernements, car ils apporteront le double avantage de stimuler les économies et d’accélérer les transitions énergétiques propres », défend l’AIE.

L’Agence estime également que les pays dont l’économie est fortement dépendante de leurs réserves en hydrocarbures (pétrole et gaz) devraient, pour être moins vulnérables à l’avenir à une crise similaire à celle du coronavirus, investir aux aussi dans les EnR.