Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France Énergie éolienne (FEE) ont rappelé « l’impérieuse nécessité de développer l’éolien, en accord avec les territoires, pour respecter les objectifs de la France en matière de transition énergétique ».

La nouvelle PPE, dont la consultation publique vient de s’achever, prévoit en effet d’atteindre 24 GW de puissance éolienne installée en 2023 en France, et entre 33 et 34 GW en 2028. Or, ce début d’année 2020 a été marqué par une recrudescence de critiques contre l’éolien. Le gouvernement a même demandé un renforcement des conditions d’attribution des parcs.

Le SER et FFE réclament « un cadre de développement stable pour l’éolien en France »

De quoi faire réagir les acteurs de la filière éolienne. Face aux « nombreuses contre-vérités véhiculées aujourd’hui sur l’éolien terrestre », le SER et FEE appellent donc le gouvernement, dans un communiqué commun, « à garantir un cadre de développement stable pour l’éolien en France, tout en travaillant conjointement à des solutions permettant de prendre en compte les attentes des citoyens et des territoires, et en rappelant les atouts de cette énergie renouvelable, compétitive, propre et sûre ».

Pour améliorer l’acceptabilité de l’éolien, la filière éolienne propose aussi de « créer un réseau national d’accompagnement des collectivités pour épauler élus et services sur le plan technique », d’optimiser les retombées économiques locales et de les orienter vers des opérations de transition énergétique.

Le SER et FEE veulent également que les éclairages des éoliennes, la nuit, ne s’allument qu’au passage d’un aéronef, afin de limiter ainsi les nuisances lumineuses pour le voisinage.