Durant l’édition 2020 du CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas, qui s’est achevé ce 11 janvier, Toyota a dévoilé Woven City (« la ville entrelacée »), une smart city en construction sur un ancien site industriel du groupe, au pied du Mont Fuji. Cette ville réduite pourra accueillir 2 000 habitants et servira de laboratoire grandeur nature aux technologies de bâtiments et de villes intelligentes.

Tous les bâtiments de la ville seront ainsi en bois, équipés de panneaux photovoltaïques en toiture et d’un système de pilotage énergétique intelligent. Ils seront tous intégrés à un smart grid local. Leurs habitants seront des salariés de Toyota et leurs familles, des retraités, ainsi que des scientifiques et partenaires industriels qui participent au projet.

Les voies de circulations de Woven City seront organisées en trois parties : une pour les véhicules rapides ; une pour les solutions de mobilité douce et les piétons ; une, végétalisée, pour les piétons. Ces trois voies seront entrelacées pour « former une grille organique » selon Toyota. Les véhicules autonomes, en particulier les navettes e-Palette de Toyota, seront privilégiés.

« Construire une ville à partir de zéro »

Plus globalement, personnes, véhicules et bâtiments seront constamment connectés les uns aux autres. Un double numérique du site permettra de tester des solutions technologiques virtuellement avant qu’elles soient implémentées dans Woven City. Le site est par ailleurs ouvert à tout porteur de projet qui souhaiterait proposer une expérimentation.

« Construire une ville à partir de zéro, même à l’échelle réduite, offre l’opportunité de mettre au point de nouvelles technologies. Personnes, véhicules et bâtiments généreront des données qui nous permettront de tester de nouveaux outils d’intelligence artificielle », a précisé Akio Toyoda, PDG du constructeur japonais.