La Commission Européenne a adopté une proposition de révision du règlement RTE-E, portant sur les réseaux énergétiques transeuropéens, pour mieux y intégrer les énergies renouvelables.
« Le moment est venu d’investir dans les infrastructures énergétiques de demain. Les règles RTE-E révisées permettront d’intégrer des technologies propres dans notre système énergétique, y compris l’énergie éolienne en mer et l’hydrogène. Nous devons dès à présent mettre nos infrastructures énergétiques à niveau pour atteindre l’objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050 », a déclaré Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne chargé du Green Deal.
Le nouveau règlement RTE-E soutiendra la création de nouvelles infrastructures, dans le cadre de Projets d’Intérêt Commun (PIC), pour accélérer l’électrification du système énergétique, mais aussi développer les réseaux d’approvisionnement en biogaz et en hydrogène. Les smart grids seront désormais éligibles aux aides. En revanche, les infrastructures de transport de pétrole et de gaz naturel ne seront plus soutenues par l’Union Européenne.
La Commission Européenne met l’accent sur les smart grids et les réseaux électriques en mer
La Commission Européenne veut également soutenir le déploiement des réseaux électriques en mer, pour mieux intégrer les énergies marines, en particulier l’éolien en mer. « Les États membres, avec le soutien de la Commission, vont à présent définir et arrêter conjointement le volume de la production d’énergie renouvelable en mer à déployer dans chaque bassin maritime d’ici à 2050, avec des étapes intermédiaires en 2030 et 2040 », précise la Commission.
Pour chaque bassin maritime, des corridors prioritaires et des plans de développement de réseaux intégrés en mer seront définis, en prenant en compte le potentiel énergétique du bassin, la protection de l’environnement et les autres usages de la mer.