Retranscription
Je pense que les problématiques de stockage, on va les voir arriver certainement dans deux ou trois ans. On a besoin de se confronter aux limites du système. Donc déjà mettons en place l’autoconsommation mais vraiment de manière importante et massive.
Chaque utilisateur de l’énergie peut faire 30% de son besoin avec de l’autoconsommation solaire. Je parle du solaire mais on peut parler aussi de la méthanisation, de l’éolien et le mix énergétique.
Et une fois qu’on va arriver aux limites après, du coup, on va se poser la question de est-ce qu’on ne peut pas décaler des usages et puis après on dira il y a des moments où ça perturbe beaucoup le réseau et là on aura besoin de stockage. Et aujourd’hui lorsqu’on discute avec Enedis, ils nous disent qu’il n’y a pas de problème pour le réseau.
On comprend bien que c’est une activité pour se développer. D’ailleurs c’est pour ça qu’on a créé ensemble le projet REX AUTO avec un consortium de 6 partenaires avec V Tronic pour les bornes de recharge de véhicules électriques, le CEA Tech, le CATI, Enedis, nous. On va travailler sur le retour d’expérience de projet d’autoconsommation de telle manière à pouvoir alimenter les élus en information indépendante sur l’autoconsommation et ça c’est important parce qu’ils ont besoin de continuer à légiférer sur l’autoconsommation.
Et puis deuxièmement, c’est d’essayer de trouver de futurs business models avec des notions d’intégrer les besoins des véhicules électriques, le stockage, l’efficacité énergétique, comment tout ça se marie et puis toujours essayer de concevoir tout ça en fonction des usages.
Rémi Cazamajour, Groupe Inélia