Retranscription

Les réseaux ont à la fois un rôle fondamental traditionnel d’apporter l’énergie, de transport puis de distribution de l’énergie, qui a aussi un rôle de sécurité d’approvisionnement et puis ils s’adaptent aujourd’hui à cette nouvelle évolution du système qui reste encore à construire qui est d’accueillir plus d’énergies renouvelables par injection de biométhane dans les réseaux de gaz, par raccordement de très nombreux producteurs d’ENR, de la petite ferme éolienne au grand parc solaire pour le réseau électrique.

Les systèmes énergétiques seront de plus en plus décentralisés, c’est une tendance forte, c’est au niveau technique mais c’est aussi au niveau des acteurs qui vont intervenir avec la prise d’initiative des collectivités locales comme producteur et utilisateur d’énergie et des initiatives citoyennes aussi.

Ça implique un certain nombre d’évolutions qui doivent être bien appréhendées. Il y a là tout l’intérêt des planifications régionales, au niveau des intercommunalités, que ce soit les planifications des réseaux de chaleur, les planifications de l’usage du bois pour les chaudières. La planification des réseaux implique plus de dialogue, probablement un dialogue encore renforcé entre les gestionnaires de réseaux et les collectivités.

Il faut bien travailler entre les différentes échelles; il y a des choses qui se font au niveau régional, d’autres qui sont plus au niveau de l’intercommunalité. Ça implique aussi au niveau national et il faut réfléchir aux modèles économiques par exemple de la future tarification des réseaux. Et une fois qu’on fait avancer tout ça, les réseaux d’énergie qui sont de plus en plus intégrés entre eux, on peut avoir par exemple du power-to-gas c’est la flexibilité gaz et électricité et avec la chaleur, sont un vecteur à la fois de transition et de solidarité.