Retranscription

L’une des problématiques de demain auquel tout le monde doit répondre c’est la territorialisation des besoins énergétiques.

Avec la production locale, avec le développement de la consommation locale, avec la diversité des sources d’approvisionnement, il faut apporter des réponses locales.

Côté gaz, nous avons différentes nouveautés qui interviennent sur le réseau. On a du gaz vert qu’on injecte dans le réseau et on cherche à développer localement des projets d’injection de biométhane.

On développe aussi de la mobilité verte avec du gaz naturel véhicule et si possible du biogaz naturel véhicule de manière à aller au bout des logiques d’économie circulaire.

Et puis, on pense aussi que le réseau de gaz peut contribuer à plus de flexibilité dans les consommations d’électricité et dans la gestion des pointes et dans des réflexions autour du stockage, autour de la production d’électricité ponctuelle sur des petites installations.

Si on raisonne synergies des réseaux, si on raisonne complémentarité des réseaux, on a un vrai plus à apporter sur ces logiques de territoires. Et on essaie de convaincre les collectivités d’entendre ce message là et de nous laisser contribuer à leur politique énergétique.

Il y a une vraie dynamique qui dépend beaucoup des acteurs locaux, qui dépend des priorités.

À l’ensemble des acteurs peut-être de taille un peu plus nationale de faire en sorte que cette dynamique qui se concentre aujourd’hui sur quelques collectivités puisse bénéficier au plus grand nombre ; c’est aussi le rôle de service public de société comme GRDF.