Retranscription
La COP21 est un élément extrêmement positif. On voit que le consensus politique, de manière assez remarquable, a pu se faire en quelques jours alors que certains pays et certains continents partaient d’assez loin.
Il faut se fixer comme objectif jusqu’à la fin de l’année d’avoir des instruments de ratification déposées dans les 55 pays nécessaires.
Et la COP22 Marrakech, l’objectif c’est essentiel aussi ça va être de parler des solutions concrètes, pratiques. Si la COP22 c’est uniquement des déclarations de principes, on voit qu’il y aura des déceptions à l’arrivée.
Il faut passer dans les différents domaines, dans les différents sujets qui ont été abordés à des débuts de commencement de mise en oeuvre. Je vous rappelle que cette rapidité dans l’éxécution elle est aussi nécessaire parce qu’on a vu qu’entre décembre 2015 et aujourd’hui l’accélération du phénomène de la dégradation climatique se faire. Aujourd’hui un consensus existe au niveau mondial.
Il faut sortir et de manière rapide des énergies fossiles, des énergies carbonées et le faire de manière globale et non pas pays par pays ou continents par continents mais arriver à travers un prix de carbone à avoir de véritables indicateurs permettant de basculer dans une nouvelle économie qui est une économie décarbonée qui serait une économie plus réelles avec des solutions différentes choisies par les uns ou les autres mais le point commun étant que petit à petit on se désintoxique du charbon, du pétrole et à moindre degré du gaz et donc on arrive à privilégier des solutions décarbonées.
Et les réseaux ils sont stratégiques pourquoi, parce qu’ils acheminent les énergies renouvelables. 95% de l’énergie éolienne et l’énergie photovoltaïque rentre par le bas par le réseau de distribution qui n’est plus d’ailleurs un réseau de distribution mais qui est un réseau de collecte.
Donc on voit bien dès lorsqu’on doit accompagner cette mutation pour permettre au grand système de ne plus être un système partant du haut et amenant l’électricité vers le citoyen, vers le consommateur mais des systèmes mixtes et hybrides dans lesquels il va y avoir des échanges entre les territoires, entre les villes, entre les régions, entre les pays et des échanges dont la complexité supposera qu’il y ait des gestionnaires qualifiés pour piloter tout ça sans doutes à la maille locale.