Retranscription

Dans les années 1990/2000, sous l’impulsion du Royaume-Uni principalement, nous avons fait le choix, au niveau européen, d’un certain libéralisme, c’est-à-dire du marché.

C’était le marché de l’électricité qui devait permettre de choisir, par le prix les plus bas, les installations les plus rentables et celles qui permettaient aux consommateurs, finalement, de dépenser moins d’argent.

Aujourd’hui nous avons contourné ce marché en donnant énormément de subventions à des installations de production. C’est un marché de l’électricité qui ne fonctionne plus.

Le prix du marché de l’électricité  aujourd’hui est tel qu’aucun investissement ne peut être réalisé s’il n’y a pas de subvention de la part de l’État, ce qui n’est pas une bonne chose.

Le prix est même si bas que la plupart des installations ne sont pas rentables aujourd’hui. De là la nécessité de revoir le modèle économique du secteur de l’électricité  pour aboutir à un certain retrait de l’État qui ne peut pas, et ce serait déraisonnable, subventionner toutes les formes de l’énergie et toutes les formes de production de l’électricité.

Il faut donc en revenir à deux solutions possibles.

La première consiste à, et c’est que les Allemands souhaitent, revenir à un fonctionnement pur et dur du marché de l’électricité dans lequel on interdit toute subvention extérieure à ce marché, ou alors on en revient à un système, qui est le système du Royaume-Uni aujourd’hui, dans lequel l’État, effectivement, choisit les installations qui vont produire de l’électricité. Il choisit soit du nucléaire, il choisit de l’éolien onshore, soit de l’éolien offshore et il va mettre en place un contrat à long terme pour racheter l’électricité sur l’ensemble de la période.