Le gestionnaire du réseau de distribution électrique français, Enedis, accompagne la mutation énergétique de la France : le pays va basculer progressivement vers un système électrique géré en temps réel, avec une multiplication des énergies décentralisées et durables. Cela passe notamment par le raccordement d’un maximum de sources d’électricité décentralisées et la gestion électrique à l’échelle d’un territoire. Pour cela, Enedis propose des nombreux outils, notamment de mise à disposition des données, et s’impose comme un partenaire privilégié des acteurs des territoires dans la révolution énergétique qui s’impose.

Si les réseaux électriques doivent devenir intelligents, c’est pour accompagner pleinement une mutation fondamentale du rapport à l’énergie, et en particulier à l’électricité : le passage d’une logique du temps long et de la linéarité à une logique du temps réel et systémique.

 

Du temps long et de la linéarité vers le temps réel décentralisé

En France tout particulièrement, le modèle historique de la distribution d’électricité est très centralisé.

Il s’appuie sur des sources d’approvisionnement produisant de fortes quantités d’énergie en continu utilisées au niveau régional voire national. La production est centralisée par un gestionnaire unique, la consommation est prévue et anticipée au niveau national avec beaucoup de précision, ce qui permet d’adapter à l’avance l’approvisionnement correspondant à cette demande.

Si à ce jour, la France fonctionne encore largement sur ce modèle, celle-ci a entamé une bascule vers une logique décentralisée, systémique et en temps réel.

Cette mutation vers plus de décentralisation est non seulement souhaitable, mais aussi nécessaire afin d’intégrer pleinement les sources d’énergies renouvelables intermittentes, développer la mobilité électrique sans risquer des congestions du réseau et ainsi augmenter la flexibilité de l’offre et de la demande. Ces différents aspects contribuent à réduire l’impact environnemental de l’énergie en France, mais aussi à limiter le gaspillage énergétique.

 

Un grand objectif : optimiser l’offre et la demande, au niveau local

L’idée globale est de penser le rapport à l’électricité au niveau d’un territoire, d’une ville, d’un quartier, et, par un traitement des données permis par des solutions intelligentes, de déterminer, en temps réel, à chaque minute, comment faire coïncider électricité produite localement et consommée localement.

Pour cela il faut d’une part disposer de solutions de stockage ou de batteries (de véhicules électriques par exemple) à charger, quand l’électricité est produite en surplus. A l’inverse, il faut pouvoir puiser dans cette électricité stockée ou pratiquer l’effacement quand la demande dépasse l’offre. Dans les deux cas, c’est le gestionnaire du réseau de distribution électrique qui joue une place centrale dans le pilotage de ces pratiques.

Ces mutations seront possibles notamment par la mise en place de nouveaux modèles tels que l’autoconsommation – le fait qu’un bâtiment, un pâté de maison ou un quartier ne consomment que l’énergie qu’ils produisent, par des sources locales associées à des systèmes de stockage, en minimisant l’approvisionnement via le réseau national.

Autre problématique locale d’importance : l’optimisation énergétique d’un territoire, par une meilleure compréhension de sa consommation, de son empreinte énergétique, de l’apport de ses sources d’électricité locales, qui déterminent des choix d’investissement.

 

Enedis, partenaire clé de cette mutation

En tant que gestionnaire du réseau de distribution, Enedis anticipe cette mutation, et développe des solutions et fonctionnalités pour répondre à ces nouvelles problématiques, qui en fait un acteur fondamental de ces nouveaux modèles.

Traitement optimal du Big Data pour améliorer l’efficacité électrique, mise en valeur des sources d’électricité locales, raccordement des énergies renouvelables, intégration de véhicules électriques (et leurs bornes de recharge)…. Autant de dimensions qu’Enedis prend déjà en charge, au niveau national et local pour accompagner la France dans sa révolution énergétique.