Retranscription
On se retrouve à un moment où il y a un consensus scientifique, je dirai malheureusement, sur le fait qu’il y a une urgence climatique et de nombreux indicateurs sont là pour nous le rappeler.
On n’a jamais eu autant d’incendies ou d’épisodes climatiques extrêmes. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on nous parle, on l’a vu sur nos télés, d’incendies, d’inondations, de tempêtes.
On a passé le seuil des 400 PPM de CO2 dans l’atmosphère qui était vu comme un niveau symbolique. Donc je crois que tout le monde est conscient de ça.
Ce consensus scientifique est aujourd’hui largement partagé et c’est certainement un effet de la COP21. Mais 8 mois après la COP21 force est de constater que seulement 1% des pays ont ratifié l’Accord. Pour qu’il rentre en vigueur, il faut que 55 pays qui représentent au moins 55% des émissions ratifient l’Accord, donc ratifions mais pour que nos politiques au niveau global puissent ratifier ça, ça commence par nous et par notre mobilisation.
On a évidemment des solutions technologiques, mais malgré ça le pétrole n’a jamais été aussi bas et on a du mal, finalement, à avoir une volonté commune.
Les politiques peuvent aider mais quand, aujourd’hui, on s’empoindre le risque parfois plus qu’un risque d’ailleurs de faire de cette urgence climatique un enjeu politique donc se dire pour certains c’est un problème pour d’autres pas, on se dit pouvons-nous être otages de ce genre d’approche. Donc finalement, comptons sur nous mêmes.