La tenue du World smart city forum en juillet dernier, à Singapour, a démontré que les organismes de normalisation européens et internationaux des smart cities se sont engagés dans un processus de collaboration plus actif. L’objectif de ce rapprochement entre organisations investies sur les projets de smart cities, consiste à « accélérer et mieux aligner les travaux de normalisation essentiels à la mise en place efficace des smart cities ».

Ainsi au niveau européen par exemple, le European Committee for Standardization (CEN), le European Committee for Electrotechnical Standardization (CENELEC) et le European Telecommunications Standard Institute (ETSI) pourront se rapprocher des organismes internationaux tels que la International Organization for Standardization (ISO), la International Electrotechnical Commission (IEC) et bien entendu l’agence onusienne dédiée aux technologies de l’information et de la communication (ITU).

Plus d’efficacité pour les smart cities

Ce rapprochement entre grands acteurs de la normalisation des smart cities vise à faire gagner le secteur en efficacité. La synergie des organismes impliqués permettra d’éviter la duplication des projets menés et favorisera une plus grande cohérence et compatibilité des travaux réalisés.

L’événement a également permis aux organismes de normalisation de définir divers axes de priorité pour le développement des smart cities : l’alimentation en énergie, la gestion de l’eau, les questions de cyber-sécurité et de vie privée, les besoins en termes de mobilité et de transports.

La gouvernance œuvrant pour la normalisation des smart cities s’articule aussi autour de réunions déjà planifiées pour 2017 afin d’assurer un suivi des travaux en cours, ainsi que par la mise en place de différents comités techniques de normalisation dédiés aux Smart Cities au sein même des organismes de normalisation.