Retranscription :

Les smart grids sont indispensables pour le développement des énergies renouvelables. L’énergie renouvelable est une énergie alternative qui doit affronter les problèmes de gestion, stockage et d’équilibre de l’offre et de la demande. Les smart grids permettent tout simplement de rendre possible la transition énergétique en faisant des économies sur la consommation énergétique en mieux répartissant la charge. C’est indispensable à la transition énergétique donc c’est indispensable du point de vue de l’écologie mais c’est aussi un outil au service de l’écologie pour moins consommer et mieux consommer. Les smart grids ouvrent sur des perspectives variées dont la dimension technique, la gestion des flux d’énergie et la gestion d’information et des données personnelles.

Comme tout réseau à haute valeur ajoutée, il est aussi producteur d’information. L’exploitation de ces informations pose problème en terme d’utilisation mais aussi de souveraineté économique. Les smart grids sont à la fois une exigence en matière d’équipement mais aussi une exigence en terme de gestion des données qu’on ne veut pas voir partir à l’étranger avec le développement des GAFA. On a besoin de régulation de type nationale ou européenne sur la protection des données personnelles. Pour avoir des réseaux intelligents, les différents acteurs à différents niveaux doivent interagir pour qu’ils aient tous des normes compatibles. L’état a un rôle d’encadrement à jouer pour permettre le développement des réseaux mais la valeur ajoutée doit passer par les territoires à un niveau local.

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Nathalie Kosciusko-Morizet est députée de la quatrième circonscription de l'Essonne depuis 2002. En 2007, elle devient secré­taire d’État char­gée de l’éco­lo­gie aux côtés de Jean-Louis Borloo. En 2010, après un détour par le secré­ta­riat d’État chargé de la pros­pec­tive et du déve­lop­pe­ment de l’éco­no­mie numé­rique, elle occupe la fonc­tion de ministre de l’Éco­lo­gie, du Déve­lop­pe­ment durable, des Transports et du Loge­ment, jusqu'en 2012. Elle est vice-présidente Les Républicains de 2014 à 2015. Elle s'éloigne de la vie politique en octobre 2017 et devient enseignante à l'Ecole Polytechnique.