Retranscription
Les énergéticiens doivent être à ce moment là force de proposition pour eux-mêmes afin de changer leur modèle économique, force de proposition pour proposer d’autres modèles d’usage et mais également force de critique pour être accompagnateur ; si ce n’est pas animateur de nouveaux modes sociaux, culturels par rapport aux nouvelles urbanités qui sont indispensables.
L’opérateur d’énergie qui aujourd’hui souhaite rester dans un modèle du XXe siècle disparaîtra tout simplement parce que nous allons avoir de nouveaux modèles de contractualisation, avec des blockchain, avec des big data, avec du deep learning ; avec notre propre manière de voir autrement l’eau, l’air et la terre, la manière d’habiter, de travailler et d’épouser, dans ce nouveau mode de vie, des comportements qui privilégient une économie bas-carbone ou carrément post-carbonée. Mais également les modes de production et de consommation concernant l’énergie vont changer puisque l’on pourra maîtriser d’autres circuits d’injection, de consommation, de production.
Chacun à son niveau doit effectivement se remettre en question et accompagner ces nouveaux mouvements avant qu’il ne soit pas trop tard pour eux. Car les portes qui étaient verrouillés par les opérateurs, qui empêchaient l’accès des nouveaux entrants, aujourd’hui s’entrouvrent, s’ouvrent en grand, et même parfois tombent. Il y a donc de nouveaux opérateurs qui n’étaient pas du tout opérateurs du monde de l’énergie, qui venaient du big data, du logiciel, les algorithmes, ; des nouvelles manières de prendre pied dans une vie collective, d’autres sources de production voire de consommation qui changent.