Retranscription
Les leviers pour le développement de l’autoconsommation, tout d’abord ça va être la communication où aujourd’hui on a besoin à ce que les clients sachent que l’autoconsommation c’est possible et que c’est pas dangereux pour le réseau et qu’on peut le faire et qu’il y a un temps de retour qui est financièrement acceptable. On parle à peu près d’un temps de retour de dix ans sur les projets significatifs.
Derrière on a aussi besoin d’avoir un cadre réglementaire qui se clarifie et qui continue à se clarifier sur notamment des notions de droits à produire, droit de raccorder, donc ça se met en place.
Et puis aussi tout ce qui est financier. Aujourd’hui on n’est pas encore tout à fait à la parité réseau, on y est presque pour certains clients et donc on a besoin d’un petit peu d’aide. Soit on a les appels d’offres CRE nationaux soit on a des appels à projets régions comme en Aquitaine.
Aujourd’hui on a la chance en Nouvelle Aquitaine d’avoir un terrain d’expérimentation qui est très très propice à l’innovation. On travaille beaucoup avec les Tepos et les TEPCV à la réflexion. Nous avons la chance d’avoir un territoire assez dynamique.
Ce qu’on peut dire aussi c’est que j’incite tous les acheteurs publics, les donneurs d’ordre à intégrer dans leur besoin l’autoconsommation en général. Si à chaque fois qu’on a une délégation de service public, on intégrait 20 – 30% du besoin en autoconsommation, on aurait pour nous développeurs un terrain de jeu qui serait juste énorme.
Il faut que tout le monde mette en place dans ses cahiers des charges de l’autoconsommation de telle manière à ce que nous, en tant que développeurs, puissions proposer nos services.
Rémi Cazamajour, Groupe Inélia