Retranscription
Je crois que c’est utiliser la puissance du numérique, des données, des algorithmes pour organiser l’espace public que ce soit, en ce qui nous concerne, pour le transport des biens, des marchandises, des personnes, bien sûr aussi pour tous les réseaux et notamment les réseaux d’énergie, mais ça c’est plus votre domaine. Je crois que c’est ça la puissance des algorithmes et du numérique au service de la rationalisation et de l’organisation de la ville. Et cette transition numérique des villes allant de pair fort souvent avec la transition énergétique des grandes cités.
La Poste n’est pas un acteur direct des villes intelligentes ou des smart cities. Mais nous avons une interaction assez forte dans notre programme de logistique urbaine. Ce qu’on voit c’est que dans les métropoles françaises beaucoup a été fait depuis une vingtaine d’années sur la rationalisation des transports des voyageurs. Bien peu encore a été fait sur la rationalisation des marchandises. Et donc c’est une source importante de pollution sonore bien entendu mais aussi surtout d’émission de CO2. Toutes les métropoles françaises et les grands maires y sont de plus en plus sensibles.
Donc nous avons créé un programme pour cette logistique urbaine et les maires des quatorze grandes métropoles françaises. Nous leur avons proposé de développer des programmes qui consisteraient essentiellement à mutualiser le dernier kilomètre. Bien sûr ce que nous faisons déjà pour le courrier et le colis mais aussi pour le transport des marchandises et l’alimentation des magasins et restaurants, et bien sûr de le faire en véhicule électrique.
Plusieurs expérimentations vont démarrer que ce soit à Bordeaux, à Grenoble, à Paris pour citer celles qui sont le plus engagées. Et il y aura un lien entre ces programmes de rationalisation des déplacements des marchandises et puis la smart city et la gestion de l’espace public. Il y aura une cohérence et un lien qui vont se développer, j’en suis convaincu, dans les années qui viennent.