Retranscription
La Poste, nous sommes un émetteur important de CO2, c’est clair il ne faut pas le cacher parce que nous faisons beaucoup de kilomètres tous les jours dans tout le pays, donc nous avons, il y a maintenant 4 ans, décidé d’un programme carbone global qui concerne la maison mère, nos filiales dans tous les pays européens, nos sous-traitants et qui vise d’abord à mesurer, c’est la première étape donc nous avons mis en place une mesure carbone ça n’est pas très simple.
Nous avons aussi mis d’ailleurs un éco-calculateur à disposition de nos clients entreprises et du grand public. Nous avons ensuite décidé de réduire, c’est la première étape d’un plan carbone global, donc c’est tout le passage notamment aux véhicules électriques ou à des bâtiments qui répondent aux normes nouvelles, aux normes contemporaines.
Et puis quand on a mesuré, quand on a réduit, il faut compenser. Donc nous avons choisi de compenser intégralement nos émissions de CO2 et nous le faisons pas en achetant des droits carbone sur la bourse des droits carbone.
Nous le faisons en finançant directement des programmes identifiés, choisis d’ailleurs soit par les postiers eux-mêmes soit par nos clients que nous avons consultés, qui sont des programmes que nous supervisons directement qui permettent à la fois de réduire les émissions de CO2, qui sont souvent aussi dans des pays en voie de développement qui ont des impacts bénéfiques collatéraux très bienvenus, notamment nous avons financé un programme qui permettait d’épurer l’eau dans un pays d’Afrique et qui évitait d’avoir à brûler beaucoup de bois ce qui à la fois émettait beaucoup de CO2 et compromettait la santé des personnes souvent des femmes qui s’en occupaient. Voilà, on essaie d’avoir des projets tout à fait adaptés, identifiés, spécifiques pour ne pas tomber dans la taxe carbone et de perdre la trace de nos actions.