Retranscription
La ville du 19ème siècle se construisait à l’échelle de la ville elle-même avec de grands systèmes techniques centralisés (réseau d’eau et d’énergie par exemple) à l’échelle de la ville. Aujourd’hui, on assiste à deux phénomènes, une miniaturisation des systèmes techniques donnant la possibilité au particuliers de gérer leur consommation d’énergie avec un smart grid et à contrario un élargissement des échelles de fabrication avec des capteurs qui servent par exemple à analyser la mobilité urbaine. Ces capteurs doivent souvent dépasser l’échelle de la ville.
Deux questions surviennent : à quelle échelle on va fabriquer la ville et à quelle échelle on va la gérer?. Ces nouveautés ont aussi une répercussion sur le modèle économique actuel où le système énergétique est géré à l’échelle de la ville. Elle se questionne si les habitants des éco-quartiers vertueux sur le plan énergétique accepteront de payer pour des logements sociaux déperditifs sur le plan énergétique qui sont dans le même périmètre.
Un syndic de propriété devra en plus des dépenses gérer les recettes avec l’arrivée des panneaux photovoltaïques sur les toits et des places de parking vacants à louer. “ Aujourd’hui, on est dans un moment de fabrique de la ville assez particulier où il faut faire différemment et inventer de nouvelles choses”.