Retranscription
Il y a trois changements majeurs du fait de la révolution numérique qui saisit la smart city. Le premier changement c’est l’évolution du rôle de l’usager habitant consommateur qui devient de plus en plus actif. C’est le cas avec les smart grids mais c’est vrai aussi avec l’essor de l’habitat participatif, du crowdfunding où on fait des financements de projets publics via le recours à des financements multiples.
Le deuxième changement c’est l’évolution des usages qui se fait de manière accélérée. Il faut se demander dans quelle mesure ces évolutions “immatérielles” vont s’inscrire dans la matérialité de la smart city. Exemples avec l’e-commerce qui modifie l’acte de vente et la typologie des magasins, airbnb vu comme un acteur disruptif du secteur du tourisme qui va poser la question de comment va évoluer la typologie des logements.
Le troisième changement c’est l’hybridation croissante des secteurs. La fabrique urbaine mêle des acteurs plus variés. Les fabriques de la ville du futur auront plus d’interlocuteurs autour de la table. La révolution numérique ce n’est pas seulement une révolution technique. Elle cite Nicolas Colin auteur de “l’âge de la multitude” qui affirme qu’on assiste à un changement du moteur de l’économie avec l’évolution du rôle du consommateur qui devient aussi producteur mais aussi l’arrivée de nouveaux métiers notamment avec les smart grids où des sociétés agrégateurs qui seront responsables d’organiser la mutualisation au sein du réseau.