Retranscription :

Selon Jean-Marie Chevalier, le citoyen se questionne sur la véritable nécessité d’un réseau électrique intelligent. Il y répond en soulignant qu’il y a au-delà des smart grids, un potentiel d’intelligence supplémentaire. En revisitant l’ensemble des circuits et structures énergétiques et en y apportant davantage d’intelligence avec des smart grids, smart building, smart home, smart cities, smart districts, smart consumers et smart producers, la digitalisation apportera des changements profonds et rapides. La gestion intelligente du réseau viendra supporter ces changements d’une façon plus dynamique et plus intelligente. Il existe une vingtaine de demandes d’électricité différentes dans un foyer allant de la demande pour le fonctionnement d’un ordinateur aux appareils électroménagers. La notion de données sur la consommation énergétique des foyers est très riche en information mais selon Jean-Marie Chevalier, l’échange des données n’attaque pas vraiment la vie privée. La multiplication des données implique certainement une multiplication des risques d’intrusion dans les données d’autrui. Selon lui, l’enjeu sécuritaire reste minime quand il s’agit de données sur les tendances de consommation des foyers. Il faudra juste renforcer la vigilance.