Retranscription

Nous avons travaillé autour de la COP21 justement en se servant du rebond médiatique qui était proposé pour aider les habitants à prendre conscience de l’enjeu climatique. Ensuite ce sont des actions concrètes, notamment au travers d’un plan d’évaluation et de réduction des gaz à effet de serre. Les émissions ont été réduites, sur les trois dernières années, de 15%, avec un objectif à moins 20% ; c’est un peu plus de 85.000 tonnes équivalent CO2 qui ont été économisées de la sorte. C’est aussi une politique très volontariste en termes de bâtiment : plus de 3 millions de m2 de bâtiment construit à l’échelle du département sur nos propriétés ; il y avait un vrai enjeu là aussi en termes d’économie d’énergie.

Aujourd’hui le département pèse 202 collèges, pour vous donner un autre exemple, le département recense 50% des collèges au niveau national labellisés HQE ; pour vous démontrer la politique volontariste qui a été proposée. Le département du Nord propose le seul bâtiment d’archives départementales à énergie positive. Au niveau de la production énergétique, on l’a utilisé pour accompagner la labellisation HQE de nos bâtiments, de nos collèges mais aussi le centre d’archives départementales ; l’idée étant de compenser ou de réduire la consommation énergétique en la produisant nous même.

On sent qu’il y a vraiment un travail profond à faire autour de la mutualisation finalement, à la fois de la production et de la consommation de l’énergie mais aussi de tout autre réseau. Nous avons également au niveau du département, là aussi – c’était un peu balbutiant, mais on a la volonté de le relancer en accompagnement de la 3e révolution industrielle – ce qu’on appelle le PRID, le Plan de Recherche et d’Innovation du Département. L’idée est à la fois de s’orienter vers la production énergétique de demain – peut-être le panneau photovoltaïque de demain, des éoliennes à axe vertical et non plus horizontal – mais aussi de travailler sur la ressource. Je pense que tout le monde prend en conscience aujourd’hui que la ressource mondiale n’est pas une source inépuisable, et l’idée, pour nous, est de transformer le déchet d’aujourd’hui en ressource de demain.