Retranscription
Les objectifs sont assez ambitieux notamment en termes de développement des renouvelables même s’il n’y pas grand chose finalement sur le nucléaire. Il y a un seuil qui avait été posé d’ici 2025 pour baisser la part du nucléaire dans la production d’électricité mais qui n’est pas suffisamment ambitieux selon moi mais la loi est quand même là.
Maintenant ce qu’il faut voir c’est comment on met en place les investissement nécessaires, comment on oriente nos productions pour pouvoir respecter cette loi parce que pour le moment, la loi est là mais les trajectoires montrent qu’une partie de cette loi ne pourra pas être réalisée. C’est une condition qui est nécessaire mais pas suffisante pour engager la transition énergétique.
La première chose moi c’est que je prendrai nos opérateurs traditionnels et nos grands groupes où l’État est actionnaire et je les ré-orienterai à 100% sur le renouvelable. Je ferai exactement ce que l’on a fait pour le nucléaire, c’est-à-dire un développement stratégique, une vision de long terme mais je le ferai sur le renouvelable, ça c’est la première chose.
Ensuite je jouerai sur le levier de la demande. c’est vrai qu’on consomme moins d’énergie via l’efficacité énergétique et via la fiscalité qui indique aux consommateurs le choix à faire. La dernière chose c’est que je fixerai un prix du carbone également, un prix progressif et équitable dans le monde et je ne prendrai pas les émissions de CO2 émises par les pays mais les émissions de CO2 consommées parcequ’on ne peut pas demander à la Chine de payer un prix du carbone élevé, ce sont nos industries qui produisent là-bas et nous consommons les biens qui sont produits par nos industries en Chine.
Il faut absolument prendre en compte les émissions de carbone consommées.