Selon le bilan mondial des investissements dans le secteur de l’énergie publié par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), l’investissement dans les énergies renouvelables notamment l’éolien, le photovoltaïque entre autres représente 54% du montant total investi en 2015 dans la production d’électricité. Cette part des investissements dans les énergies faiblement carbonées s’élève à 70% du total si l’on ajoute l’énergie hydraulique au décompte.

En prenant en compte l’énergie nucléaire, dont les investissements ont atteint leur plus haut niveau depuis vingt ans, les investissements dans les énergies bas carbone représentent 75% du volume total. L’intensité carbone des nouveaux moyens de production est donc plus faible que pour le parc existant. En France, les investissements dans les nouveaux moyens de production d’électricité faiblement carbonée représentent 69% du total des investissements de développement (36% dans les renouvelables, 33% dans le nucléaire).

Quel impact sur le réchauffement climatique ?

Malgré cette hausse des investissements dans l’énergie bas-carbone, l’atteinte de l’objectif fixé par l’Accord de Paris qui consiste à maintenir le réchauffement climatique en deçà des +2°C reste incertain.

Les investissements dans la production d’électricité issue des énergies fossiles baisse globalement, avec une forte chute des investissements dans le secteur gazier mais une augmentation des investissements dans le secteur de charbon. Les transports et le secteur du bâtiment qui sont fortement émetteurs de CO2 doivent aussi suivre avec des investissements pour favoriser l’efficacité énergétique.

L’électricité propre n’incarne donc pas à elle seule toute l’énergie. Et il faut rappeler que le premier poste d’investissement, même s’il ralentit, reste dédié aux hydrocarbures, avec l’exploration et l’exploitation des ressources en gaz et pétrole.

IEA
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