Retranscription
Aujourd’hui, nous chez ATOS, on croit dans cette dynamique des données dans le secteur de l’énergie.
D’abord pour deux raisons : parce que c’est quelque chose qui est une tendance de fond et que l’on voit sur l’ensemble des secteurs, cette transformation digitale et le big data, premier point. Et deuxième point, c’est parce que dans le secteur de l’énergie, le déploiement des compteurs intelligents en Europe est un élément déclencheur, ou en tout cas une opportunité que ce soit pour les GRD ou pour les commercialisateurs-fournisseurs d’énergie à utiliser, valoriser ces données dans la création de service.
Sans données, vous ne faîtes pas de transition énergétique, c’est-à-dire que la flexibilité du territoire, la création d’un équilibre, la synchrone entre ce qui est produit localement et ce qui est consommé localement, ne peut se faire que sur la base de données.
Si vous n’avez pas ces données, si vous ne construisez pas les algorithmes associés, vous ne pouvez pas contribuer à la construction d’un territoire à énergie positive, ce n’est pas possible.
Donc, on est véritablement sur la donnée, au cœur du sujet et c’est sur la base de cette donnée et je dirai aussi des algorithmes qu’on a la capacité de construire, que l’on peut effectivement, demain, développer les enjeux énergétiques du territoire.
Aujourd’hui c’est la donnée qui rend la ville plus intelligente, donc oui, aujourd’hui sans donnée, vous ne rendez pas la ville plus intelligente.
Après la question c’est finalement : qu’est-ce que la ville intelligente ? C’est ça la question que doivent se poser les collectivités. C’est qu’est ce que je vais faire de cette donnée ? Pour faire une ville plus intelligente mais dans quel contexte ? Pour quels enjeux politiques ? Pour quels enjeux vis-à-vis de mes citoyens ?