Retranscription
Le covoiturage: un geste simple du quotidien en faveur de l’environnement
Ça évoque aujourd’hui, en France, 19 millions de personnes qui vont au travail tous les jours en voiture et à 72% des cas ils sont tout seuls dans leur voiture. C’est du solo-voiturage. Donc, le co-voiturage, ça va, si on arrive à transformer en co-voitureurs même 5 à 10% de ces solo-voitureurs, on va contribuer à réduire drastiquement à la fois le CO2 dégagé, les embouteillages, tout en permettant à chacun de faire des économies.
Le co-voiturage représente une économie d’environ 2300 euros par an quand on fait du co-voiturage pour aller au travail tous les jours, donc c’est quasiment un treizième mois, c’est un beau voyage pour les vacances, c’est une économie substantielle et c’est ça qui drive, en fait, la décision de passer à l’action du co-voiturage. C’est bien qu’en fait, notre approche c’est: « appuyions-nous sur cette motivation première qui est de faire des économies, pour inciter les gens à un acte qui est citoyen et qui va contribuer à réduire le CO2 et à faire du bien aux embouteillages et à la population. »
J’ai dit que la première motivation c’est les économies, ça a fait un bout du chemin, mais on pourrait aller beaucoup plus loin si on avait plus de facilités dans les infrastructures pour favoriser le co-voiturage. Je pense par exemple à des choses qui sont déjà en train de beaucoup se développer, les aires de co-voiturage, les parkings de co-voiturage, des places privilégiés dans les gares, comme il y en a de plus en plus.
Et on pourrait aussi aller beaucoup plus loin pour favoriser d’autres modes de circulation qui sont moins polluants et plus partagés, et demain, en fait, le co-voiturage se fera aussi bien sur des véhicules autonomes, des véhicules électriques, mais pour ça on a besoin des infrastructures, typiquement des infrastructures de recharge etc.