Retranscription
Il y a un développement effectivement de la responsabilisation des territoires.
L’espace digital et numérique leur offre effectivement des possibilités totalement nouvelles d’intégration de tous les facteurs de dimensionnement politique des territoires ; transport, environnement, énergie et valorisation en particulier des ressources locales qui sont celles des territoires et qui plus est le cadre politique évolue en la matière, c’est ce que j’évoquais ce matin et encore en particulier donnant aux régions aujourd’hui des responsabilités prescriptives en matière de schéma régionaux qui intègrent d’ailleurs énergie, transport, environnement.
Donc ça aujourd’hui c’est quelque chose qui est installée dans le paysage mondial. Donc c’est à ce titre-là que le fantasme de l’autonomie apparaît mais dans la réalité tous les grands responsables territoriaux intègrent parfaitement l’intérêt d’être dans une dimension interconnectée qui puisse par contre intégrer massivement le développement d’énergies locales.
On revient à la question qui est posée par le développement de l’éolien aujourd’hui, comment le réseau conserve-t-il cette capacité qui est attendue qui plus est en terme de qualité puisqu’il est inimaginable que le développement massif des énergies renouvelables se fasse au détriment de la qualité de l’alimentation pour le client qu’elle soit locale ou nationale voire européenne. C’est ce que disait François Brottes de RTE.
Oui, c’est ça notre défi, cet équilibre production-consommation, il existe au niveau national, il existe au niveau européen, il existe au niveau local, il existe au niveau ultra local on pourrait même dire. C’est là où les smart grids, c’est là où la capacité en amont à intégrer, donner de la manoeuvrabilité au réseau, à développer des capacités là aussi à pouvoir mieux gérer en temps réel la conduite et avec les énergies intermittentes pour une part, très décentralisées par ailleurs.