Retranscription

La préparation de la COP21 a donné lieu à une espèce d’ébullition d’information, de prise de conscience, de réunions, de dialogue etc. Donc, ça a fait monté d’un cran la prise de conscience de l’importance du réchauffement climatique. Cette prise de conscience des populations va accroître les pressions vis-à-vis de leurs gouvernements pour dire qu’il faut considérer sérieusement le réchauffement climatique. La COP21 est un processus onusien, ce qui est une bonne chose car l’ONU est un système juridique (très peu contraignant) mais qui couvre l’ensemble de la planète. Les pays présents feront des déclarations sur leurs engagements pour réduire leur émissions de gaz à effet de serre. C’est bien mais ces déclarations ne seront pas suffisantes. La COP21, même si c’est un progrès, n’arrivera pas à mettre en place un système contraignant qui permette d’assurer que le réchauffement climatique sera contenu en dessous de 2°C.

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Jean-Marie Chevalier est Professeur émerite de sciences économiques à l’Université Paris- Dauphine où il a dirigé le Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières (CGEMP) jusqu’en 2010. Il est aussi Senior Associé au Cambridge Energy Research Associates et membre du Cercle des Economistes. Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Docteur en Sciences Economiques (Université Panthéon- Sorbonne) et Agrégé des Facultés de Sciences économiques.