Retranscription
À partir du moment qu’on récupère des nouvelles données, les questions autour de la propriété se posent. Tant que ces questions ne sont pas clairement tranchées, on risque d’avoir cette effet de “Big brother”. Si on parle des consommations des gens, que ce soit d’eau ou d’énergie, très clairement, cette information leur appartient. L’information va être utilisée par un tiers (distributeur) à un instant défini pour les besoins de fonctionnement du service, pour éviter de déranger le client par les relevés des compteurs et pour proposer des services additionnels comme le suivi des consommations à distance. Quand il s’agit des services publics, en général, les gens sont très réfractaires par rapport à leurs données personnelles; ce qui n’est pas le cas des services en ligne (applications et autres services).
Il cite le business model de Google où il suffit de cliquer “accepter” en bas de la page. Ces informations transférées sont plus sensibles que celles récupérées sur la quantité de déchets que vous avez produits ou la quantité d’eau que vous avez consommée. Il y a une forme de paradoxe autour de ce sujet. Les gens acceptent de partager leurs données pour le bénéfice collectif à partir du moment qu’ils peuvent toucher du doigt ce bénéfice. Il faut être capable de proposer cette vision du territoire et d’expliquer les choses de manière très pédagogique pour que les gens soient plus ouverts sur la question.