Retranscription
La COP21, on va être très clair, je dis souvent que c’est un pied dans la porte et donc c’est nécéssaire. Je ne reviens pas sur le côté historique, merveilleux etc, on a mis 195 États qui se sont mis d’accord, qui ont dit “ah bah oui on a dérégulé le thermostat de la planète”, après le mode d’emploi on ne l’a pas. On a bien compris, quand même, que ça allait retomber sur les collectivités, sur le monde de l’entreprise et aussi sur les particuliers que nous sommes.
Soyons très clairs, même si on ne le présente pas comme ça, notre génération est quand même là pour limiter la casse du réchauffement climatique. On va essayer de rentrer dans une société qui est quand même beaucoup plus apaisée, qui va être beaucoup moins gaspilleuse en énergie, beaucoup moins dans le n’importe quoi que l’on a fait grâce à l’énergie qui ne coûtait pas cher et qui s’appelait au départ le charbon et ensuite le pétrole; le charbon étant quand même toujours extrêmement important dans le monde. Le premier réchauffeur d’atmosphère c’est le charbon.
Oui, prenons effectivement la COP21 comme étant un marqueur, maintenant ça ne résout pas le problème c’est-à-dire si on se dit c’est chouette on a un accord cadre mais dans l’accord on n’a pas parlé d’énergie fossile, on n’a pas parlé de commerce, on n’a pas parlé de transport maritime ou aérien, autrement dit on n’a pas parlé de choses qui fâchent, on n’a pas nommé les choses parce qu’il fallait que tout le monde soit d’accord. Donc évidemment c’est un dénominateur commun qui est peut-être pas forcément tellement élevé mais au moins tout le monde se dit on est d’accord sur le constat.