Retranscription
Les acteurs économiques n’ont pas le choix de s’en saisir. Soit ils vont s’en saisir et ils vont capter des parts de marchés, soit ils vont mourir ; et on le voit déjà aujourd’hui. Je suis très frappé, par exemple, par certains secteurs, comme celui des sacs plastiques. On voit aujourd’hui des entreprises qui ont eu l’intelligence d’anticiper les interdictions de sac plastique parce que c’est la question du pétrole qui se cache derrière, et puis celles au contraire qui sont restées un petit peu dans l’attente de ce qui allait se passer et qui aujourd’hui vivent difficilement cette interdiction ; c’est un exemple parmi d’autres.
Mais on voit bien que les entreprises n’ont pas le choix, soit elles s’y mettent à cette transition énergétique ; elles vont réduire leurs coûts, réduire leurs gaspillages, motiver leurs salariés ; soit au contraire elles ne s’y mettent pas et probablement qu’elles vont disparaître.
J’enseigne à la faculté de droit et je suis très frappé par l’enthousiasme des jeunes étudiants pour tout ce qui concerne l’environnement, tout ce qui concerne les éco-technologies, les éco-activités. Aujourd’hui, les jeunes ont envie de donner un sens à leur emploi et effectivement les métiers qui sont liés au développement durable, à l’environnement, au recyclage, aux réseaux intelligents, tous ces métiers d’innovation, de technologie dans tous ces secteurs attirent ces jeunes qui veulent s’y investir.
Donc oui, je sens que pour une entreprise, si elle veut recruter parmi les meilleurs cerveaux et si elle veut mobiliser ses équipes, le développement durable et la transition énergétique sont des leviers fabuleux.