Retranscription
Le cahier des charges de ce 21ème siècle tient en une phrase “Comment faire la paix avec sa planète et avec ses voisins”. Une fois que j’ai dit ça, il faut 100 000 pages pour y arriver. Parce que vous avez des pays qui vont avoir des cultures différentes, des revenus différents, des évolutions différentes.
Lorsque vous êtes dans des pays où de toutes façons l’avenir c’est de savoir si je vais pouvoir manger le soir et avoir un toit le soir, c’est un tout petit peu différent que dans nos sociétés occidentales merveilleusement assoupies.
Nous on est dans un phénomène de peur, de rétraction de tout, la peur est une valeur sure, je ne parle pas simplement du terrorisme, simplement de perdre les acquis.
Qu’est-ce qui fait globalement bouger les gens? Je suis capable de faire des économies. Les problèmes de santé et d’environnement qui ne sont pas neutres. Et je dis souvent que c’est porté par les femmes lorsque vous êtes touchées par votre santé par des pesticides etc, vous bougez mais il n’y a pas que ça. Il y a le réglementaire, système de la carotte et du bâton. Et ce que j’appelle l’exemplarité c’est de voir pleins de bonnes pratiques qui existent.
Ce que l’on voit, c’est aujourd’hui beaucoup de ce qu’on appelle des signaux faibles qui ne font pas encore sens mais il ne faut pas attendre des politiques. C’est à nous de leur dire que c’est cette société là que nous voulons et nous la voulons différemment.
On veut une société de plaisir. Et cette notion là, elle n’est pas honteuse du tout. On a envie de se faire du bien autrement et sans foutre la planète en l’air.